Dans mon post précédent « Des récoltes mitigées au potager 2017 » j’ai abordé mon expérience avec les haricots verts mais comme je n’avais pas donné beaucoup de détails, j’ai décidé d’en dire un peu plus dans cet article.
J’avais déjà tenté les années précédentes quelques lignes de haricots : haricots verts nains, haricots mangetout à rames et à écosser. Côtés variétés, j’avais choisi des Novirex pour les nains, des Fortex pour les rames et bien sûr la super belle variété de haricots à écosser Borlotto Lingua di Fuoco. J’ai eu de grosses déceptions ! Bien qu’ayant suivi avec application les recommandations de culture pour toutes ces variétés différentes, j’ai constaté que seuls les haricots verts nains se plaisaient dans mon jardin. Les variétés à rames semblent moins bien résister à la chaleur et au soleil du midi, je n’ai obtenu qu’un rendement très médiocre. Je pense que le problème est toujours le même, c’est le manque d’eau. Je rappelle que je n’ai pas d’eau courante pour arroser mon jardin, je suis obligée de pomper l’eau d’un forage avec une pompe thermique et de remplir des citernes. Même avec un paillage et la mise au point d’une irrigation au goutte à goutte par gravité à l’aide de programmateurs à piles, les plants ne reçoivent pas suffisamment d’eau et souffrent du soleil.
L’an dernier, en 2016, j’avais planté plusieurs carrés de haricots verts nain Novirex et quelques lignes de la variété Velour. Aucun souci avec Novirex, ça pousse tout seul ! et en prime les haricots sont d’une bonne qualité gustative. Les quelques poignées de haricots Velour que j’ai pu récoltées m’ont enchantée. J’adore leur belle couleur violette ! Même les fleurs qui les précèdent sont belles ! Par contre, il faut savoir que cette variété est moins productive. Ah oui, une chose, cette belle couleur ne tient pas à la cuisson, dès que les haricots sont jetés dans l’eau bouillante, ils virent… au vert !!
En 2017, j’avais donc prévu d’en mettre bien plus mais j’ai dû refaire mes semis par deux fois car à peine levés, mes plantules étaient systématiquement étêtés. J’ai vite compris que j’avais de la concurrence au jardin ! Les lapins, eux aussi, trouvaient cette variété à leur goût. Ce n’est qu’après avoir surélevé la clôture que mes haricots ont pu pousser en paix. Pour rattraper le retard de culture et m’assurer d’avoir des haricots verts, je me suis dépêchée de préparer un bout de terre pour en semer, toujours des nains, mais cette fois des Olympus. Ce matin, j’en ai ramassé deux belles poignées, résultats prometteurs, la quinzaine à venir me le confirmera vite.
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