De fil en aiguille, 😉 de tuto en tuto, d’article en article, après la sacoche London, je suis fin prête pour créer mes premiers modèles. Voici donc ici une présentation de ma première vraie création de sac en couture, bien modeste, j’en conviens. Oui, il reste à améliorer certains points. Par exemple, j’ai mis du passepoil même dans le bas de mon sac en simili cuir noir, je crois que c’était une erreur, j’aurais dû me limiter aux côtés et à la bordure du rabat. L’attache cartable n’est pas très droite mais bon, je suis quand même contente du résultat. Il faut bien s’envoyer des fleurs quand même 😉
Ce sac, je l’ai réalisé fin août 2015, 2 jours avant d’aller voir Florian à Londres. Je commençai à penser aux vêtements que j’allais emporter quand j’ai vite réalisé qu’avec le week-end pluvieux qui s’annonçait, les sacs d’été ne conviendraient pas. J’en avais bien un rouge, un bleu, un blanc, un marron … mais point de petit sac noir pour accompagner ma petite veste noire. Ni une ni deux, ciseaux en main, j’ai découpé et cousu ce petit sac à main. Pas si petit finalement car j’ai pu y placer une petite bouteille d’eau, oui, oui ! Il est donc réalisé dans du simili cuir noir et doublé d’un joli imprimé noir et blanc aux motifs très féminins. Le rabat, côté extérieur est également fait dans ce même imprimé en coton que j’ai renforcé avec de l’entoilage thermocollant. Le passepoil plumetis se marie très bien avec les tissus choisis et la poche intérieure zippée m’a bien rendu service pour y ranger, entre autres choses, la carte de métro magnétique. Pour l’accompagner, j’ai réalisé une pochette assortie en m’inspirant du tuto de Merci Giroflée.
Comme vous le voyez sur les photos, j’ai utilisé des pressions Kam en résine aussi bien pour la fermeture de cette petite pochette que pour la bandoulière. C’est vraiment très pratique, facile et rapide à poser, cela prend pas plus d’une minute mais il faut être vigilant quand on ferme et presse la pince à ce que les deux parties de la pression soient positionnées avec précision sur leurs emplacements respectifs. En effet, il suffit d’un tout petit décalage pour que la pointe de la partie qui doit s’écraser se décale du centre et la pression aura du mal à fermer. Vous trouverez un tuto en images, super bien fait sur le site de Linna Morata.