C’est vrai, j’ai une addiction aux sacs à main trousses et pochettes, j’espère que ça se soigne bien. Mais qu’est-ce qui m’a pris de craquer pour ce fameux livre d’Edwige Foissac « Les sacs et pochettes à coudre de la Petite Cabane de Mavada » ? Plus besoin de le présenter, il s’agit d’un incontournable. Pour s’en rendre compte, il suffit de lancer une requête sur internet du genre « sac mavada » pour voir les innombrables réalisations des internautes. D’ailleurs, il existe même un blog dédié aux Mavada Addicts comme moi. C’est vrai que coudre est addictif, vous n’avez pas encore terminé un projet que germe déjà dans votre tête le prochain. De la même façon qu’une idée en appelle une autre, réaliser un sac vous incite à un réaliser un autre, puis un autre encore. Il y a tant de choses à tester : une forme nouvelle, un nouveau tissu, une nouvelle matière : suédine, simili cuir, toile enduite, ou encore un système de fermeture différent : tourniquet, pression magnétique, fermeture éclair, attache cartable, etc. Depuis plusieurs mois, l’atelier de couture est en ébullition. Pour vous en convaincre, voici les nombreuses réalisations que j’ai faites à partir des différents modèles proposés par Edwige Foissac dans ce bouquin. En plus, les patrons sont en taille réelle, ce qui facilite la tâche. Au fait, vous pensez que mon armoire croule sous les sacs ? Et bien non, j’ai offert la quasi totalité de ces sacs à mon proche entourage 🙂
J’ai commencé en m’inspirant du modèle « La pochette nomade »,
J’ai ensuite continué avec plusieurs exemplaires du modèle « Pochette pour demoiselle en détresse », deux en simili cuir rose, avec un écusson « chat fille coquette » cousu en appliqué sur le rabat bordé d’un passepoil que j’ai réalisé moi-même en cousant un cordon dans un biais fantaisie aux couleurs assorties. C’est la mercière qui m’a expliqué comment faire et qui m’a encouragée à essayer en m’assurant que ce n’était pas si difficile, à condition d’utiliser un pied spécial fermeture à glissière. C’est vrai, vous pouvez tenter à votre tour, ce n’est pas compliqué.
Je me suis ensuite attaquée à la besace Eulalie et à son rabat asymétrique, j’ai ajouté une poche intérieure zipppée et pour le modèle en simili cuir « peau de dragon » turquoise, je me suis fendue d’un petit pompon réalisé dans le même tissu. J’ai gardé pour moi le modèle fait en simili cuir violet. Et j’étais très fière de moi quand j’ai répondu à la vendeuse d’une mercerie que c’était moi qui l’avais fait alors qu’elle m’interrogeait pour savoir s’il s’agissait d’un sac de la marque « Papa pique et maman coud », mais non, je n’avais jamais entendu parler de cette marque auparavant.
Pour habiller l’intérieur du sac Solveig, j’ai choisi de faire aussi l’organisateur de sac pour ranger tout le bazar que nous, les femmes, sommes capables de trimbaler avec nous. Pas de problème, ses nombreuses poches le permettent : une poche zippée, une poche transparente avec du plastique cristal, une triple poche dont une étroite pour stylos, et pour finir un mousqueton attache-clés.
J’ai longtemps hésité à faire le sac Titouan, je le réservais à ma petite nièce Milla mais je craignais les détails comme les oreilles, les yeux et la queue. La découpe demande un geste sûr et précis, ce qui n’est pas évident avec des ciseaux mais je crois que je ne m’en suis pas trop mal sortie, mieux que pour les trousses Otarie.
A la fin de l’été 2015, juste avant la rentrée des classes, je m’étais lancée dans la confection des « trousses « Otarie » offertes à 3 de mes petites nièces. Bon, j’ai un peu galéré pour couper net le simili cuir, difficile de découper correctement les courbes avec les ciseaux que j’avais. J’ai vu que certaines utilisent une imprimante spéciale pour couper les formes (type « Silhouette Cameo ») alors je vous demande d’être indulgent, d’autant que l’avant et l’arrière sont découpés en miroir et doivent s’ajuster parfaitement.
J’ai pris mon temps avant de faire le sac Chloé car je n’arrivais pas à trouver le tissu qui me convenait. C’est chose faite, j’ai mis la main sur un joli imprimé de petites fleurs en coton, façon Liberty, qui se mariait parfaitement avec le simili cuir noir. Je suis restée fidèle au modèle et j’ai donc fait aussi le petit pompon de la fermeture.
Quand pendant les soldes d’été 2015, je suis tombée sur ce jean imprimé j’ai su tout de suite qu’il serait utilisé pour la besace Bérénice et à qui je le destinerai. J’aime bien ce modèle décontracté qui, malgré son niveau de difficulté moyen, ne m’a pas posé de problème. Les dimensions sont bien adaptées, ni trop grand ni trop petit, je pense que je m’en ferai un pour moi prochainement en le combinant avec un autre tissu ou pourquoi pas une autre matière.
Impressionnant ! tout ces sacs aussi beaux et originaux les uns que les autres ! Bravo!
ayant moi même le privilège d’en posséder un je dois rajouter savoir faire, qualité et finitions toutes « mimi »
Merci pour ces compliments, ça m’encourage à continuer ! a bientôt sur le blog pour découvrir de nouvelles réalisations.