De la couture à la confiture… en passant par le tricot, le crochet, la cuisine, le jardin … et bien sûr les petits dés. Les petits dés ? oui, les petits dés ! si cela vous intrigue, rendez-vous sur la page consacrée à ma collection de petits dés à coudre. A l’origine, ce blog était censé conserver une trace de mes réalisations notamment en couture et suivre l’évolution de mes progrès. Mais j’ai été vite contaminée par le virus du DIY (Do it yourself) à cause, ou plutôt « grâce » à vous, blogueuses hors pair, qui de par votre enthousiasme, votre sens du partage et de l’échange m’ont permis de me lancer à mon tour dans l’art de réaliser soi-même ses propres accessoires ou vêtements. Au fil de mes navigations j’ai également découvert les SAL « Sew along » autrement dit « cousons ensemble » et j’ai hâte de pouvoir participer prochainement à une de ces aventures.
J’ai découvert la couture « plaisir » 🙂 il y a environ un an après avoir déniché sur les rayons d’une librairie de Montpellier le livre « Mon atelier couture » de Sylvie Blondeau. Les projets qu’elle propose m’ont tout de suite conquise car ils permettent à une débutante de réaliser des modèles simples, originaux, utiles et vraiment très jolis. Chaque réalisation affiche son niveau de difficulté et fait l’objet d’une description étape par étape illustrée par des schémas très clairs. Ainsi il est facile d’évoluer et de s’approprier des notions de couture fondamentales comme la pose d’un passepoil, d’un biais ou d’une fermeture éclair. Quel plaisir de réaliser ses propres accessoires pour ranger son matériel de couture ou de tricot. En partage, voici mes premières réalisations. J’avais déjà touché à la couture mais c’était avant tout de la couture « utile » dont les bases m’avaient été transmises par ma chère maman et me permettaient de faire, tant bien que mal, des rideaux, des housses de coussin mais surtout des ourlets !
Pourquoi la confiture ? D’abord parce que ça rime avec couture 😆 Ensuite parce que j’adore la confiture maison, quel régal que d’en étaler sur de belles tranches de pain frais ou grillé, le goût des bons fruits que l’on a pris le temps de choisir est incomparable à ces pots de confiture que l’on trouve sur les rayons des supermarchés ! D’autant plus que l’on peut doser la quantité de sucre à son goût. Je suis tombée dedans par hasard, j’ai réalisé mes premières confitures dans l’été 2012, quand la récolte des figues du jardin familial était telle que je ne savais plus qu’en faire. Même après en avoir fait profiter les amis, voisins et famille, il m’en restait encore quelques kilos et c’est naturellement que j’ai décidé de faire mes premiers pots. L’année d’après, j’ai récidivé et j’ai tenté l’expérience avec des fraises, achetées chez un producteur local. Pas déçue par cette expérience, bien au contraire, aujourd’hui je ne compte plus les pots de confiture que j’ai pu faire : reines-claudes, pêches blanches, pêches jaunes, nectarines, abricots, framboises, nèfles, cerises, poires, raisin, sans compter les combinaisons : figues-vanille, nectarine-menthe, pommes-raisins-poire, etc. Nous sommes de gros consommateurs de confiture à la maison, c’est mon mari qui en parlerait le mieux ou encore mon beauf qui aurait mangé jusqu’au pot tellement il a aimé la confiture de fraises qu’on lui avait offert.
Pourquoi le jardin ? Tout simplement parce que j’adore ce jardin, terrain de loisirs familial partagé avec mes frères, que les figuiers portent des fruits fabuleusement bons qui font des confitures exquises. J’aime ramasser les figues et lorsque certaines, gorgées de soleil, laissent perler un filet de sucre divin, je m’en délecte sous l’arbre.Et depuis 2012, j’y conduis un petit jardin potager et y cultive des légumes totalement bio.
Pourquoi le reste : tricot, crochet, recettes ? Ces rubriques sont finalement complémentaires aux autres,non ? Tricot et crochet rejoignent le rang des aiguilles,comment ne pas en parler alors que j’ai commencé à tricoter quand j’avais une quinzaine d’années ? Le crochet, je ne suis pas très à l’aise avec mais je m’y essaie en souvenir de ma grand-mère paternelle que j’ai toujours vue avec un crochet à la main. Que de napperons en coton a-t-elle pu confectionner et qu’elle échangeait parfois avec une de nos voisines, grand-mère d’un de mes amis d’enfance.
Les recettes, que je partage dans ces pages, sont pour la plupart des recettes familiales aux saveurs du sud héritées de mes parents. Celles-ci ont marqué notre enfances et font partie de notre patrimoine familial, je les ai toujours aimées et j’ai toujours eu plaisir à les cuisiner à mon tour. Ce qui est épatant, c’est que ma mère avait toutes ses recettes en tête, rien d’écrit. Et puis, pour faire de bonnes confitures, pas de secret, il faut avoir la bonne recette. Alors, n’attendez plus, préparez vos marmites.