Le jardin de Tagada

de | 13 février 2016
Allée de Cyprès

Le jardin de Tagada – Allée de Cyprès

En 2012, suite à un événement familial douloureux, j’ai éprouvé un besoin immense de me replonger dans le passé et c’est naturellement que je suis retournée au « terrain de Papi », rebaptisé par Clément  « le jardin de Tagada ». J’aime m’y retrouver, c’est un endroit magique, où je me sens bien. Mon père y a passé tant de temps que les lieux en gardent son empreinte. La clôture végétale qui ceinture le terrain témoigne de sa passion pour la terre et de son attachement à cet endroit dont il avait tant rêvé avant de pouvoir l’acquérir. En effet, il a fait preuve de patience et de ténacité en créant cette clôture végétale à partir de graines prélevées sur des boules de cyprès ramassées aux abords de la résidence où nous vivions. Je me souviens de tous ces semis effectués dans des pots de yaourt qu’il avait installés sur le balcon de notre appartement en attendant de pouvoir les planter. Ces cyprès sont bien hauts aujourd’hui, certains arbres atteignent maintenant plusieurs mètres. Les arbres fruitiers, pommiers,

poiriers, figuiers, oliviers (sous lesquels il nous arrivait de camper),

sont toujours là, la vigne aussi, même si certains pieds dépérissent.

La vigne, avril 2013

La vigne, avril 2013

Par contre, les pruniers, eux n’ont pas résisté, c’est bien dommage, les reines-claudes étaient si bonnes !  Le potager prenait une place importante et l’occupait beaucoup pendant la bonne saison, du début du printemps à l’automne. Je ne vous dis pas les quantités de légumes qu’il produisait alors : tomates, poivrons, courgettes, aubergines, fèves aussi qu’on se régalait de manger à la croque-sel, n’est-ce pas Pacalou ? Plus besoin d’acheter les légumes du soleil, nous étions complètement autonomes. Que de ratatouilles, fritas, salades juives et coulis de tomates ma mère a pu faire ! A la fin de l’été, on se faisait des ventrées de raisins blancs ou noirs. Il avait choisi de planter des variétés de raisin de table comme le muscat ou l’italia, mais aussi une autre variété dont j’ai oublié le nom mais dont les grains me laissent à penser qu’il s’agissait de chasselas. Même les amis et voisins de notre immeuble profitaient de ces récoltes généreuses. S’agissant d’un terrain de week-end, sans eau ni électricité, l’irrigation était effectuée au moyen d’un forage et d’une pompe à eau. Quel boulot !

Au printemps 2012, j’ai donc décidé de faire revivre cet endroit et après avoir nettoyé le terrain (Merci Patrick, Patricia, Lisa, Milla, Tom, Rose, Mathis, Pacalou, Jean-Paul), fait quelques allers-retours à la décharge, débroussaillé, élagué des branches, arraché les ronces et mauvaises herbes, j’ai procédé à quelques plantations. J’avais tellement envie de planter des fraisiers, cela me rappelait trop les petites récoltes de fraises avec mon fils aîné et mon père. Ensuite, j’ai mis quelques plants de tomate, courgettes et poivrons mais j’avais oublié un point crucial : l’eau ! Le forage était toujours là, le niveau de l’eau était visible, mais point de pompe. Mon frère Patrick, appelé à la rescousse, m’a tout de suite

concocté un système à la Géo Trouvetout (vous savez l’inventeur dans la bande à Picsou).

©Hachette 1965

©Hachette 1965

Super l’invention réalisée avec tout un matériel de récup : fourche à vélo, mât de parasol en bois, etc.  je vous laisse voir cela sur les photos.

Et en plus, ça marche ! Au bout d’un certain nombre de pompages, j’ai bien compris que l’effort physique nécessaire pour tirer de l’eau était  considérable. Je me suis donc rendue à l’évidence qu’il fallait investir dans une pompe à eau thermique si je voulais vraiment me lancer dans un jardin potager. Désolé pour Patrick qui avait mis tout son cœur et sa tête (Alouette) dans cette invention ! Et puis, je venais de tomber d’une échelle, je ne m’étais pas ratée puisque j’avais plusieurs vertèbres apophyses cassées et donc obligation de rester couchée pendant quelques semaines 😥 Le potager était bien compromis cette année, mais on était début mai seulement et finalement on a eu de la chance, il a plu assez régulièrement et c’est mon tendre époux qui s’est acquitté de la corvée d’arrosage sur les fraisiers et légumes fraîchement plantés 😆 Suite de l’aventure ici !

5FRAISIERS recadré

Le jardin de Tagada – Premières fraises

 

 

6 réflexions au sujet de « Le jardin de Tagada »

  1. Pat et pat

    Coucou Brigitte, quel bonheur de retrouver tous ces bons moments passés au jardin de papi. merci pour ce joli blog dont j’en découvre les premières pages. J’ai hâte de voir la suite et toutes les belles réalisation de ma belle soeur adorée. Plein de bisous de Patricia.

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  2. Brigitte

    Merci Pat ! Oui que de souvenirs dans ces lieux magiques. Bonne navigation et à bientôt !

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  3. Lili

    Un joli blog que je découvre aussi petit à petit qui rassemble un tas de souvenirs et de bons moments partagés tous ensemble. j’adore ce jardin je me souviens aussi des récoltes avec papi et floflo, et les balades en famille au bord de l’étang, que je peux maintenant faire partager à ma fille.
    Merci à ma super tatie de faire revivre ces souvenirs et de rendre cet endroit encore plus joli.
    Bisous de lili

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  4. philipona corinne

    Coucou brigitte quelle surprise !!!! Trop bien ton blog!!!! Je vais le lire tres tres souvent il y a pleins de super idees BRAVO continue …gros bisous

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    1. Brigitte

      Coucou à vous et merci pour vos encouragements. Je vous invite à venir visiter régulièrement ce blog où je prévois de publier à peu près deux articles par semaine. Plus ce serait trop ambitieux et j’aurais du mal à tenir le rythme, il y a tant de choses à faire…. Je cours après le temps … tout le temps… Bisous

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  5. Castano Pascal

    Hooooooooooo!!!!!! Qu’elle Blog frangine Le jardin de Tagada bien trouver
    félicitation de Pascal Rose Marie & de Mathis

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